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Le stress est étudié pour la première fois par Hans Selye en 1936. Il détermine cette réaction physiologique comme le syndrome général d’adaptation, qui est la réponse de l'organisme face aux agressions auxquelles il est exposé.
L’OMS définit le stress de la manière suivante : Le stress apparaît chez une personne dont les ressources et stratégies de gestion personnelles sont dépassées par les exigences qui lui sont posées. Il toucherait 4 salariés sur 10 en France, si on ne considère que le stress au travail.
Le terme « stress » par lui-même est assez péjoratif, c’est un terme à la fois tabou et très utilisé dans notre société stigmatisant certaines personnes souffrant d’une incapacité à s’adapter à des objectifs toujours plus élevés. Or il nous concerne tous, et il me semble important de souligner que le stress peut également être positif.
Revenons donc sur quelques idées reçues.
Tout d’abord, le stress ne définit pas un trait de notre personnalité, donc éviter de s’identifier à cette réaction est déjà un premier pas vers l’atténuation de cette sensation. Dire à une personne « tu es stressé » ne va pas l’aider dans un premier temps, et cette affirmation pourrait être formulée autrement avec davantage de bienveillance. Par exemple, « que puis-je faire pour t’aider ? » sera plus efficace.
Le stress, nous protège, tout comme la peur, il constitue un moyen de communication de notre corps par rapport à notre environnement et ce que les autres attendent de nous. Il nous pousse à l’action quand cela devient nécessaire. Il nous apprend à poser des limites, pour ne pas devenir l’esclave des exigences de notre entourage familial, professionnel ou même amical. Il peut donc nous permettre de rééquilibrer notre vie face aux multiples sollicitations de la société en général. Comme s’il était le garant de notre part d’humanité, nous interdisant de ne servir que les intérêts d’autrui et nous recentrer un peu plus sur nos propres besoins.
Ce qui accentue le stress dans nos sociétés contemporaines vient du fait également qu’il constitue un jugement, une faiblesse supplémentaire des êtres humains que nous sommes. Bien sûr certains sont capables de produire plus que d’autres, et alors ?
Est-ce que cela fait de nous de meilleures personnes, sommes-nous vraiment plus intelligents à atteindre des objectifs chiffrés, rien n’est moins sûre ?
La performance ne constitue en rien une valeur humaine, il s’agit d’une notion de résultat et de rendement qui n’ont pas les meilleurs effets sur la considération que nous avons de nous-mêmes et des uns et des autres. Cela nous pouvons le constater chaque jour.
Sophrologue
Toulouse Centre
laetsophro@gmail.com
Membre adhérent de la chambre syndicale de la Sophrologie
La qualité est à l’humain, ce que la quantité ou la productivité est à la machine. Produire plus, pour gagner plus, consommer plus et gaspiller plus : de temps, d’énergie, d’argent, de nourriture ….etc. Ne sommes- nous pas en train de constater les limites de ce système ?
Finalement, si vous estimez être sujet au stress, c’est peut être pour préserver votre humanité, et c’est tout à votre honneur. Donc aucune culpabilité à avoir car c’est juste une question d’écoute de nos besoins et de respect de soi-même.
Ensuite, le stress n’est pas une fatalité. C’est juste une information physiologique qui peut être gérée facilement grâce à la pratique d’un sport. Le mouvement du corps étant souvent le meilleur remède qui soit. Une simple promenade dans la nature permet de désamorcer cette tension.
Mais la respiration reste la technique la plus rapide et efficace pour réguler cette sensation de peur ou d’urgence que nous pouvons ressentir lors de nos activités quotidiennes. Peu importe la technique choisie, par exemple :
Pour le stress, comme pour la gestion de n’importe quelle émotion d’ailleurs, la compréhension, la bienveillance vis-à-vis de soi même, ainsi qu’une intention positive est indispensable.
Beaucoup se surcharge tout seul d’une multitude d’action à mener dans la journée, d’une multitude de contact, comme si cela aller donner un sens à leur vie, ou peut-être une vitalité supplémentaire. Ok pour l’action, le travail et les occupations, mais apprendre à équilibrer sainement nos besoins et nos limites est signe de bonne santé mentale. Nous avons tendance à l’oublier et cela cause beaucoup de névroses, de croyances limitantes etc….
Evidemment, dans notre nature humaine nous sommes aussi des êtres de compétition, de comparaison, rien ne sert de le nier, mais à quelle partie de vous et à quelle part de votre vie cela profite t-il exactement ? Prenez un instant et posez-vous sincèrement la question pour vous-même ?
Souvent, nous nous imposons un stress car il nous stimule certes mais le laisser nous accaparer et devenir chronique est aussi de notre responsabilité.
Cela est d’autant plus vrai dans la vie professionnelle, car vous savez que personne ne vous mènera au peloton d’exécution si vous n’atteignez pas votre objectif. Au pire, il faudra envisager de changer de métier car vous n’êtes peut être pas fait pour les fonctions qui vous incombent. Voilà ce que le stress au travail vient vous dire. Ce n’est pas parce que vous avez réussi vos études, obtenu des diplômes que vous serez forcément performant dans votre métier. Et il n’y a rien de dévalorisant à cela ; cela démontre que 57% des cadres supérieurs en France, les plus concernés par le stress en milieu professionnel, ont un cursus qui ne correspond peut-être pas réellement au besoin de l’entreprise. Cela dénote un problème du système en place, entre les besoins des entreprises et les possibilités humaines. Les ressources humaines ont une responsabilité sur cette augmentation du stress au travail, ce n’est pas seulement aux individus de s’adapter.
Pour conclure, il convient de considérer le stress pour ce qu’il est, car ce terme est trop souvent employé à tort et à travers.
Comme toute autre émotion, sa fonction est bienveillante si nous apprenons à écouter son message, et mettre en place des limites ou des actions appropriées à la situation.
Cependant lors de stress post-traumatiques, ou lorsque le stress est devenu si important qu’il devient pathologique, il est indispensable pour la santé mentale de l’individu de se faire aider par un professionnel de santé.
En tant que sophrologue spécialisée dans la gestion du stress et de ses troubles, je vous accompagne pour en venir à bout.
Je vous aide à vous épanouir et à enrichir votre qualité de vie personnelle et professionnelle.
Si vous souhaitez venir me voir en consultation, contactez-moi par téléphone, par mail ou prenez directement rendez-vous pour une séance en cliquant sur le lien ci-après.
Laetitia Ferlin.
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